La Paskha est un plat festif slave préparé dans les pays orthodoxes orientaux pendant la Semaine Sainte, puis apporté à l’église le Samedi Saint pour être béni après la Veillée pascale.

Le nom du plat vient de Pascha, la célébration de Pâques orthodoxe orientale.

En plus de la Russie et des pays slaves, elle est également préparée en Finlande.

À base de tvorog (un fromage frais russe similaire à la ricotta), qui est blanc, symbolisant la pureté du Christ, l’Agneau pascal et la joie de la Résurrection.

À cela sont ajoutés des ingrédients comme le beurre, les œufs, la smetana (crème aigre), les raisins secs, les amandes, la vanille et les fruits confits.

Pour la Paskha, on utilise un moule, traditionnellement en forme de pyramide tronquée en bois appelé pasochnitsa (пасочница), qui symbolise la première Pâque en Égypte.

Certains pensent que la pyramide est un symbole de la Trinité, de l’Église et du tombeau du Christ.

Elle est généralement servie en accompagnement des riches pains de Pâques appelés paska (à ne pas confondre) en Ukraine, le kulich en Russie et le Pascha en Pologne.

Elle est décorée avec des symboles religieux traditionnels, comme la croix orthodoxe à trois barres et les lettres X et B (lettres cyrilliques qui signifient Христосъ Воскресе, ce qui se traduit par « Christ est ressuscité »).

La paskha peut être cuite sous forme de crème pâtissière à l’œuf, ou « crue » et simplement composée du caillé cru et des autres ingrédients mélangés à température ambiante.