Les pâtes à lardiata sont un plat pauvre de la tradition paysanne napolitaine, si pauvre qu’elles ne contenaient même pas d’huile d’olive. En effet, le lard était utilisé, considéré comme un aliment presque de rebut, ainsi que la tomate, parfois même pas cela, pour une version blanche comme la mienne.
▶ La première étape est de « lier » le lard (créer une sorte de crème-purée) avec une pincée de piment et des feuilles de basilic.
▶ Généralement, on utilise des pâtes courtes, ou des ziti cassés, moi j’ai utilisé des spaghettis de maïs et de riz complet pour une version sans gluten.
🍋 Si le plat vous semble un peu lourd… le conseil est de terminer avec la célèbre LIMONADE À CUISSES OUVERTES : jus de citron, eau gazeuse et une pincée de bicarbonate !
- Difficulté: Moyenne
- Coût: Très économique
- Temps de préparation: 10 Minutes
- Portions: 4 personnes
- Méthodes de cuisson: Ébullition, Plaque de cuisson
- Cuisine: Italienne
- Saisonnalité: Toutes saisons
Ingrédients
- 400 g spaghettis de maïs (ou pâtes courtes ou ziti cassés)
- 200 g lard
- à volonté basilic
- à volonté piment
- 1 gousse ail
- 70 g pecorino
- à volonté huile d'olive extra vierge
Étapes
Hacher le lard avec le basilic et le piment.
Dans une poêle, faire revenir l’ail dans un peu d’huile, ajouter le mélange de lard, le laisser fondre jusqu’à créer une sorte de crème/purée.
Cuire les pâtes al dente, les mélanger quelques minutes dans la crème de lard.
Servir avec une pincée de pecorino.
FAQ (Questions et Réponses)
Quelle est la différence entre le lard de Colonnata et le lard d’Arnad ?
Le lard de Colonnata a rendu célèbre la localité toscane dont il tire son nom.
La qualité du lard dépend du choix des matières premières (de la qualité du « gras frais », qui doit être de porc lourd, aux arômes avec lesquels il est frotté) et de l’affinage, qui encore aujourd’hui est réalisé dans des vasques de marbre (conches) où le produit reste environ 6 mois.
Le lard d’Arnad AOP, typique de la basse Vallée d’Aoste, à la différence de celui de Colonnata, était affiné dans des vasques en bois de châtaignier (doils) avec des assemblages particuliers qui ne laissaient pas sortir la saumure et encore aujourd’hui est parfumé avec des arômes comme le genièvre, le laurier, la muscade, la sauge, les clous de girofle, la cannelle, l’achillée.
Aujourd’hui, on utilise des vasques en verre.
Il est obtenu à partir du lard d’épaule de porc (l’animal pesant au moins 160 kg et âgé d’au moins 9 mois), dont la viande doit être rosée et sans taches.
Le poids varie de 300 g à 4 kg, la forme est en tranche quadrangulaire.

